Enfants

Partie destinée aux parents :

Vous connaissez bien votre enfant et ces derniers temps vous vous inquiétez pour lui : il devient plus irritable voire colérique, s’oppose de façon très véhémente, se bat avec ses camarades, ou au contraire se renferme, régresse, semble triste, s’isole, ou se fait malmener…

Ou encore il traverse une phase familiale délicate (séparation parentale, deuil, …) et vous vous sentez démuni pour l’accompagner.

Ce qu’il traverse peut également avoir des retentissements sur ses apprentissages, et l’enseignant peut être soucieux lui aussi.

Mais parfois c’est le processus inverse : des difficultés d’apprentissages (troubles dys par exemple) peuvent nuire à son estime de soi (auto-dévalorisation), à ses relations sociales (moqueries…) ou familiales (tensions). Et il perd en joie de vivre, ne parvient plus à s’appuyer sur ses ressources… Or votre enfant ne se résume pas à ses difficultés, loin s’en faut ! Il a parfois besoin d’être accompagné par un tiers pour s’en convaincre et retrouver foi en ses potentialités.

Le développement d’un enfant est un long chemin. Et comme tout chemin, celui-ci peut comporter quelques détours et embûches. Et en tant que parents, on peut parfois ne plus trouver suffisamment de solutions en soi, autour de soi, pour l’aider.

Consulter un psychologue peut être un appui non négligeable pour traverser ces périodes sensibles. Certaines séances se feront avec vous, d’autres sans vous, d’autres encore peut-être sans lui. Chacun a son propre chemin à construire, parallèlement à ce que vous parviendrez à résoudre ensemble.

Afin d’aider votre enfant à comprendre la démarche que vous vous apprêtez à entreprendre pour lui, je vous invite à lui lire les lignes ci-dessous… Ce qui vous donnera des pistes pour en parler avec lui en amont de la consultation.

Partie destinée à l’enfant :

Si tu lis ces lignes avec ton ou tes parents, ou un adulte de confiance, c’est qu’il estime qu’elles peuvent te concerner.

Peut-être qu’il est inquiet pour toi, qu’il te sent triste, ou en colère, ou souvent contrarié. Ou qu’il sent que quelque chose t’empêche de bien dormir, de bien manger, de bien sourire, de bien apprendre, en un mot de bien grandir.

Il y a parfois de gros soucis, tellement gros que tout le monde les voit. Mais ils font mal et on ne sait pas trop comment s’en débarrasser ou vivre avec.

Et puis il y a aussi des soucis plus petits, ou plus discrets, qui se cachent, qu’on ne voit pas. Mais qui gênent beaucoup quand même.

Un peu comme quand on marche avec un petit caillou coincé dans la chaussure. Ça ne se voit pas du dehors, mais c’est drôlement gênant et ça nous empêche d’avancer comme on voudrait.

Et comme justement les autres ne les perçoivent pas toujours, ces soucis-cailloux, et bien parfois ils nous demandent de continuer à marcher comme si de rien était, sans réaliser que pour nous c’est difficile voire douloureux.

Car nous on le sent, ce caillou ; on ne sent même parfois plus que ça. Et ça fait mal. Alors plutôt que de continuer à avoir mal, ou à marcher en boitant, ça vaut peut-être le coup qu’on s’arrête un moment, et qu’on le cherche ensemble, puis qu’on arrive à le remettre sur le chemin, derrière nous, pour pouvoir à nouveau marcher sans avoir mal…

Et cet adulte qui est auprès de toi aimerait t’aider à mieux avancer, à mieux grandir.

Être adulte, et même parent, ça ne veut pas forcément dire tout savoir ou tout résoudre tout seul. Ça veut dire parfois savoir se tourner vers d’autres personnes, pour les aider à t’aider. Et aller voir un psychologue fait partie des possibilités pour ça. Un psychologue, c’est une personne comme moi qui peut écouter les soucis. Les petits, les moyens, les gros. Ceux qui se voient et ceux qui ne se voient pas. Et qui peut t’aider à dire ce qui parfois est coincé, ou parfois au contraire ce qui explose comme un volcan.

Dire, avec une psychologue, ça veut dire parler, bien sûr, mais ça veut dire aussi jouer, dessiner, dire autrement que par les mots. Il y a tant de façons de dire ! On essaiera de trouver ensemble celle qui te correspond le mieux et qui ne fera de mal à personne (ni à toi, ni aux autres). Pour essayer de t’aider à te sentir mieux.

Peut-être seras-tu un peu intimidé au début, ou peut-être pas. On prendra le temps de se connaître, de s’apprivoiser. On se verra parfois avec ton papa ou ta maman ou l’adulte qui prend soin de toi, et parfois sans lui, quand tu seras prêt.

Je te laisse discuter de tout ça avec lui ou avec elle et je te dis peut-être à bientôt.

Prends soin de toi d’ici-là.

Madame Copello

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