Adultes

L’entrée dans la vie adulte est un passage symbolique fort. Qu’on l’ait attendu ou redouté, il est là, avec toutes ses promesses, mais aussi parfois son cortège d’angoisses…

Choix d’orientation, suspense des résultats (ce sacré Parcousup !), entrée en études ou dans la vie active, réorientation éventuelle, moments de doutes, début d’autonomie, gestion parfois délicate de cette nouvelle liberté, perte de repères, vie sociale et affective en point d’interrogation, changement de posture vis-à-vis des parents ou des enseignants, ou positionnement à trouver face à un employeur quand on démarre son parcours professionnel… Tout ceci génère parfois un véritable ascenseur émotionnel !

Parfois on peut trouver que tout cela va trop vite, que ça se précipite : Suis-je bien sur le chemin de vie qui me convient ? D’un point de vue scolaire, universitaire, professionnel, mais aussi personnel, familial ?

Mais on peut aussi trouver au contraire que cela stagne : Quel chemin emprunter, alors que « les autres » (vaste entité floue voire illusoire dont on peut se faire une image erronée à laquelle on se découvre une fâcheuse tendance à se comparer) semblent savoir où ils vont ? Comment discriminer l’important de l’essentiel et faire les bons choix ? Et tant de choses à construire… Par quoi commencer ? L’immobilisme gagne, les inquiétudes, les craintes… La peur, parfois.

L’état du monde, de la planète, de l’économie, peut également nous préoccuper et susciter chez certains une forme d’anxiété.

Et à tout ceci peuvent bien sûr s’ajouter les aléas de la vie… Solitude, choix amoureux compliqués, ruptures, pressions diverses, épreuves personnelles… Comment garder le cap ? Comment construire son avenir sans oublier le présent ? Comment penser à soi sans oublier les autres ? Mais aussi comment ne pas s’oublier soi…

Un temps d’arrêt peut s’avérer nécessaire pour se forger sa propre boussole.

Je vous propose un espace où vous poser, pour chercher ensemble, quand on se sent dans l’impasse, des pistes de sortie …

L’âge adulte peut être une où tout ce que l’on a construit précédemment se pose et s’épanouit, à l’instar d’une plante qui, jour après jour, fleurit. Mais cette plante demande une attention de tous les instants, des soins, de la persévérance, et l’on peut parfois avoir le sentiment de manquer d’énergie pour s’en occuper. Elle peut alors ne plus pousser comme on l’envisageait, se fragiliser, s’étioler.

Il peut en effet être difficile d’assumer simultanément tout ce dans quoi l’on est engagé : la vie personnelle, le cas échéant la vie familiale, (conjoint, enfants, et/ou parents), l’entretien et les charges de la maison, mais également le travail, les relations sociales et ce fameux temps pour soi que l’on nous ferait presque culpabiliser de ne pas prendre… Comment tout mener de front sereinement sans s’épuiser ? Le burnout n’est parfois pas loin… La question du sens de ce que l’on a bâti peut se poser, et le sommeil, l’appétit, l’énergie vitale peuvent en pâtir.

Parfois a contrario on peine à mettre en place ce dont on rêvait plus jeune, sans que l’on parvienne à comprendre ce qui fait obstacle… Une vie affective en berne, une difficulté à trouver un emploi stable ou des amitiés solides…  Cela peut générer l’impression de passer à côté de sa vie, ou un sentiment de vide, difficile à combler, qui vient parfois de loin. Le manque de confiance en soi s’installe, ou grandit, le recours à certaines substances tente parfois, souvent en vain, de venir apaiser ce mal-être, et le cercle vicieux est en route…

Des moments difficiles de vie peuvent venir également nous affaiblir : maladie, difficultés de procréation, deuil, séparation, divorce, licenciement, syndrome du nid vide… mais également des épisodes qui paraissent aux yeux des autres positifs voire enviables : grossesse, naissance, mariage, nouveau travail, déménagement, passage à la retraite…

Ces différents épisodes peuvent réactiver d’anciennes blessures, des schémas ou modèles relationnels hérités de l’enfance ou de plus loin encore, qui se révèlent alors. Des répétitions délétères peuvent également s’installer, dont on aimerait comprendre l’origine et pouvoir se défaire.

Il peut alors être bénéfique de prendre le temps de poser ses valises, de découvrir ce qui est en jeu, de faire le tri entre ce qui nous alourdit et ce qui nous allège, de comprendre ce qui se joue dans nos relations, dans les conflits avec nos proches, dans nos choix, et de retrouver une forme de sérénité, d’alignement avec soi-même.

Être ou devenir parent peut par ailleurs constituer un grand bonheur, mais implique également tout un lot de responsabilités qui peut parfois donner le vertige, et un véritable flot d’émotions contrastées : certaines positives, agréables, et d’autres plus difficiles, inconfortables, voire considérées (souvent à tort) comme inavouables. Trouver l’équilibre avec les autres domaines de son existence est par ailleurs un sacré défi (vie professionnelle, vie sociale, couple…)

Donner des soins à un tout-petit, parvenir à (co)construire l’éducation d’un enfant, d’un adolescent, tout ceci est stimulant et gratifiant, mais comporte également de nombreuses embûches qu’il est bien difficile de traverser sans fatigue, doutes, questionnements, débordements, inquiétudes, voire angoisses parfois.

Et la parentalité réveille bien souvent des schémas plus anciens, ou vient mettre en lumière des blessures d’enfance encore à l’œuvre.

Pour ces différentes problématiques, je vous propose une écoute active et bienveillante, sans jugement, et un accompagnement thérapeutique centré sur vos besoins spécifiques ou, à si cela semble plus indiqué, un temps de réflexion pour déterminer ensemble l’accompagnement qui vous serait plus adapté.