Adolescents
Partie destinée aux parents :
Vous êtes parent et l’enfant d’hier est devenu aujourd’hui un adolescent. Son tempérament s’affirme, il prend plus de distance, s’affranchit de certains rituels familiaux, et si certains échanges sont riches et animés, d’autres peuvent être houleux. Tout ceci n’est pas toujours simple à gérer, mais contribue à sa construction.
Mais parfois les choses se compliquent : il se renferme, s’isole, refuse l’échange. Ou alors il se braque, se rebelle, s’emporte, et la colère, mutuelle, monte : On ne se comprend plus. Les repas familiaux deviennent tendus. Chaque thématique devient un sujet de conflit (travail scolaire, réseaux sociaux, sorties, tenues vestimentaires, …) et les attitudes se crispent de part et d’autre.
Parfois également son comportement vous inquiète : son sommeil ou son appétit est perturbé, il ou elle sort peu de sa chambre, ne parvient plus à se rendre au collège ou au lycée, ou se fait du mal, vous le sentez triste, mal dans sa peau, vous craignez du harcèlement, vous suspectez ou observez des consommations… Et la communication semble rompue, vous rendant difficile la possibilité de lui venir en aide …
Il est important de tâcher de ne pas laisser le mal-être s’installer, et de ne pas rester seul face à la détresse de son ado.
Vous pouvez craindre qu’il s’oppose à un accompagnement psychologique, et vous renvoie le « je suis pas fou ! » que l’on entend encore parfois.
Mais le malaise n’est pas confortable pour l’ado non plus, et on observe bien souvent qu’il aspire à sortir de l’impasse, sans savoir quel chemin prendre.
Consulter ne veut pas dire s’embarquer directement, à l’aveugle, dans un travail personnel au long cours. La confiance doit se construire, pas à pas.
Proposez-lui de prendre connaissance des lignes ci-dessous. Celles-ci peuvent permettre de poser des bases pour l’aider à cheminer sur la question.
La rencontre avec le psychologue peut aussi constituer un premier pas, pour réfléchir ensemble à ce qui peut être le plus opportun pour lui.
Partie destinée à l’ado :
Si tu es un ado et que tu arrives sur cette page, peut-être que tes recherches t’ont mené(e) ici parce que tu es préoccupé(e) par une situation complexe que tu traverses et dont tu aimerais te sortir. Ou peut-être qu’un proche qui tient à toi t’a suggéré de lire ces lignes, car il s’inquiète pour toi et qu’il pense qu’elles pourront t’être bénéfiques.
Toutes les menues difficultés de la vie ne nécessitent pas, bien sûr, d’aller rencontrer un psychologue. Les amis, la famille, les enseignants, peuvent dans un certain nombre de situations proposer une écoute bienveillante et réconfortante. Et même parfois un animal domestique auquel on est attaché et qui nous connait bien !
Mais parfois, cela ne suffit pas. Ou on peut ne pas souhaiter parler à ses proches de ce qui nous tracasse, ne pas vouloir les inquiéter, ne pas oser en parler, ou ne pas savoir comment s’y prendre. On peut aussi être pris dans des relations conflictuelles qui rendent l’échange compliqué voire impossible. Ou être confronté à des problématiques qui dépassent ce qui peut être géré seul ou avec son entourage, et nécessitent l’aide d’un tiers.
Parce qu’il y a des choses qu’on a du mal à confier à ses parents, ou même parfois à ses amis, mais qui font comme une boule au creux du ventre, ou en travers de la gorge.
Parfois cette boule, on l’aime bien, car ça fait du bien aussi de temps en temps de se sentir triste, de pleurer, ça libère. Mais parfois elle prend trop de place, elle nous encombre, voire elle nous empêche parfois de respirer. Et on ne voit plus comment s’en débarrasser, comment atteindre le bout du chemin, voire le bout du tunnel.
Ou certains obstacles nous semblent difficiles à surmonter, ou certaines situations trop douloureuses pour être encore supportées.
Et quand on n’arrive pas à sortir ce qui nous fait du mal, et bien cela peut faire des dégâts. Troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, crises d’angoisses, de larmes, scarifications, explosions de colère, tous ces signes donnent à voir un mal-être à prendre au sérieux. Car la santé mentale, on le sait de plus en plus, est aussi importante que la santé du corps. Alors il devient important de savoir saisir les mains tendues.
Peut-être que tu te demandes comment aborder avec un psychologue, une personne que tu ne connais pas, ce qui justement semble si difficile à dire. Mais on prendra le temps de trouver le support qui te conviendra le mieux, afin de t’aider à poser, sans forcer mais en se laissant une chance, ce qui doit se décoincer, afin de tenter de retrouver un mieux-être au quotidien…
Un psychologue ne prétend pas faire de miracle. Mais il peut être une aide précieuse, pour peu que l’on s’autorise à s’appuyer sur lui… Car le travail ne peut se faire sans toi !
Quelques rencontres peuvent aussi t’aider à voir ce que tu te sens prêt(e) à faire comme chemin pour avancer, et à clarifier dans quelle direction tu souhaites aller, ici ou ailleurs…
Prends le temps d’y réfléchir… Et n’hésite pas à en reparler à tes parents !
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